Alors que les menaces de guerre nucléaire impliquant la péninsule coréenne, dans la presse africaine émerge des nouvelles sur les affaires du régime de Pyongyang en Afrique.
Au moins 400 nord-coréens travaillent en Guinée équatoriale dans la construction d’infrastructures publiques, employés par des entreprises occidentales et nord-coréennes. L’une d’elles vient d’ouvrir son bureau à Malabo tandis qu’une autre société nord-coréenne, spécialisée dans les technologies de l’information, a créé le système de sécurité sophistiqué de télécommunications du Palais présidentiel. Selon certaines interprétations de la presse, la prestation comprendrait les systèmes de surveillance vidéo et l’interprétation des communications.
Certains experts estiment que les travailleurs de nord-coréens travaillant en Afrique sont contraints de payer jusqu’à 70-80% de leur salaire à leur gouvernement. Un autre pays africain, où il y a des entreprises et des travailleurs en Corée du Nord, est la Namibie. Selon les recherches menées par les Nations Unies, publiées à la fin février, une société de Corée du Nord, est impliquée dans plusieurs projets pour la défense de la Namibie, en particulier dans la construction de l’Académie militaire et du nouveau siège du ministère de la défense.
Le gouvernement namibien a confirmé l’existence de relations commerciales avec la Corée du Nord, mais a nié les informations dans lesquelles il est dit que, parmi les contrats négociés avec Pyongyang, se trouve la construction d’une usine de munitions dans la capitale Windhoek, ce qui constituerait une violation des sanctions imposées par l’ONU au régime de la Corée du Nord pour ses programmes nucléaires et de missiles.
Les relations commerciales avec certains pays africains sont considérées par les experts de l’ONU comme un moyen pour Pyongyang de contourner les sanctions imposées par la communauté internationale, afin d’obtenir des fonds pour financer son réarmement avec des armes de destruction massive.