(Agence Ecofin) – Pour 2016, l’économie équato-guinéenne devrait se contracter de 10%, alors qu’elle a déjà connu une contraction de 7,4% en 2015. C’est ce qu’a révélé, jeudi, le Fonds monétaire international (FMI), considérant la baisse des prix du pétrole qui a érodé les revenus de l’Etat d’Afrique centrale.
Depuis l’effondrement du prix du pétrole qui a commencé en 2014, l’économie de la Guinée Equatoriale s’est détériorée rapidement et l’activité pétro-gazière a chuté de 8,9%, l’année dernière, rappelle oilprice.com. A court terme, l’institution table sur des perspectives « très difficiles » pour une économie qui, faut-il le souligner, dépend entièrement de la manne pétrolière. Elle entrevoit également de grosses coupes dans les dépenses publiques et des secteurs vitaux tels que les infrastructures.
A moyen terme, il n’y aura pas de croissance conséquente pour l’économie, en raison de la part importante que représentent les hydrocarbures dans l’économie, poursuit le FMI.
La production de brut du pays est de 270 000 b/j. Cependant, en 2007, celle-ci avait grimpé et atteint son pic le plus élevé soit 369 000 b/j.
Selon l’Agence américaine d’Information sur l’Energie (EIA), la Guinée équatoriale détient 1,1 milliard de barils de réserves prouvées de pétrole brut, ce qui en fait le huitième plus gros détenteur de réserves de pétrole brut, en Afrique subsaharienne.